CAMBODGE - Probleme technique...

Nos fidèles lecteurs doivent sans doute se demander pour quelles raisons nous avons suspendu notre blog depuis une dizaine de jours. Sebastien a juste délicatement fait couler de l'eau sur l'écran de notre centrale de communication (notre tout nouveau mini note book) ... L'écran devra être changé a Singapour ... en attendant "khong co chu ding" continu ...

CAMBODGE - S 21 ... la folie humaine

Une étape culturelle incontournable du Cambodge : Le S-21. Créé par les Khmer Rouge dans les années 70, un Lycée transforme en centre de détention et de torture. L’Europe a aussi eu ses théâtres d’horreur … autant d’endroits qui amènent au questionnement quant la folie humaine …
Notons au passage, que les Américains ont laisse quelques centaines de milliers de tonnes d’explosif, mines anti-personnel ect … en héritage au Cambodgiens et a toute l’ex-Indochine !

LAOS, CAMBODGE - Passage de la frontiere Lao-Cambodgienne

Nous voulions passer la frontière Lao-Cambodgienne en bateau … nous avons du emprunter d’autres moyens de transport complémentaires :
Nous commençons par 1h30 de bateau pour descendre le Mekong jusqu’à ce que celui-ci décide de rendre la route impossible … nous débarquons donc au nord d’une ile et marchons sur 5km sous un soleil de plomb. Nous trouvons une autre embarcation de l’autre cote qui nous avance de quelques kilomètres, jusqu’à la frontière. Nous débarquons sur une plage, ou des pécheurs nous regardent dubitatif. Nous marchons jusqu’à un poste frontière au milieu de la foret … les douaniers avachies dans un hamac nous font comprendre qu’il n’est pas possible de passer a ce poste la. Une longue négociation s’entame pour qu’ils nous emmènent en mobylettes au bon poste frontière, a environ 6km.
Nous atteignons enfin le poste frontière, il est 13.00 … nous nous présentons a chaque guichet, qui tour a tour nous demande de payer des petit dollars au passage !
Le poste de quarantaine prend notre température et s’y reprend a cinq fois pour Géraldine qui sue sous son chapeau … le résultat du thermomètre étant trop élevé, il s’éloigne de 20cm a chaque mesure, pour finalement atteindre un bon mètre et un résultat de 35,5 degrés … ce qu’il déclare “normal pour la région” !

Nous sommes au Cambodge … mais au beau milieu de la foret, a 80km de la ville la plus proche.

Nous demandons au douanier comment rejoindre cette ville. Il nous présente a un chauffeur qui nous observait depuis le début : “plus personne ne passera la frontière avant demain matin. Vous devez louer un mini bus intégralement”. Les négociations reprennent, et nous partons … a prix d’or !

LAOS - Les 4000 iles

Les 4000 iles, a la frontière Lao-Cambodgienne, là ou le Mékong s’elargie de plusieurs kilomètres, des milliers d’iles émergent, formant un gigantesque labyrinthe aquatique.
Une sérénité absolu y règne … seul le courant du Mekong court … la population y vie calmement au rythme des saisons. Le soir, lorsque vous marchez dans les petites allées, seul les cloches du bétail et les coqs déréglés viennent perturber le profond silence.
Nous avons loue un “long tail boat” avec son capitaine et son vigie pour louvoyer entre les cailloux a fleur d’eau qui ne demande qu’a éventrer la coque en bois de notre frêle embarcation poussée par le courant.
Du fait que nous avions demandé d’aller dans une zone qui visiblement n’est fréquentée seulement que par les pécheurs des iles avoisinantes … nous toucherons tout de meme 4 rochers dans la journée.
Une seule journée … ou l’on aurait volontiers passé une année … des paysages époustouflants … pourvu que cette endroit ne soit pas ravagé par l’afflux touristique !

LAOS - Completement a l'ouest !

100 km de piste au programme … plein Ouest, de Attepeu a Thang Ben. La seule incertitude que nous avons serra de traverser deux rivières … mais nous sommes a la saison sèche. Ca devrait passer ! Alors que nous avons rencontré quelques jours auparavant deux autres couples français, Jacquie et Brigitte qui font le tour du Laos a moto, Michel et Marie qui font le tour de l’Asie a VTT, nous nous croisons par hasard la veille au soir, au départ de la piste, a Attepeu. Michel et Marie mettent les vélos dans la bene du pick up, pour que nous les avancions de 40 km … Jacquie et Brigitte sont partis tôt le matin. A ce que nous pensions notre mis chemin, nous nous retrouvons a nouveau réunis tous les six au milieu de la foret pour une aventure dont nous ne mesurions pas encore la teneur ! Quelques kilomètres plus tard, nous arrivons dans un village de la foret, qui organise une fête … nous sommes conviés a partager un alcool de riz fermenté dans un grand jar au milieu du village … Nous ne pouvons bien évidement pas refuser de fumer le “joint” local, dont nous ne connaissons absolument pas la composition ! Peu importe, vu ce qui nous attendait par la suite, il était normal que nous tentions le tout pour le tout (-; Une demi-heure plus tard, nous reprenons la piste, qui se corse de plus en plus … Michel reprend son velo, la moto passe encore … Brigitte (la cargaison de la moto(-:) préfère la bene du 4x4 … mais la route se rétrécie de plus en plus … nous rencontrons de plus en plus d’embranchements qui ne sont pas sur la carte et nous avons déjà passé déjà quatre rivières ! La piste ne va définitivement plus vers l’ouest mais vers le nord … “nous somme complètement a l’ouest !” Sur la carte, il est évident que si nous nous dirigeons vers le nord, nous allons remonter sur le plateau des Bolovens, ce qui veut dire atteindre les 1200m !!! La piste monte de plus en plus et pousse la voiture dans ses retranchements en matière de franchissement … chaque mètre de piste nous impose de calculer précisément ou poser les roues … nous ne sommes plus du tout sur de passer et déjà plus de 100km au compteur … il est 16.00h … la nuit s’annonce a la belle étoile, dans la jungle ! Devant l’adversité, le groupe se soude pour sortir de la montagne, si possible avant la nuit … Mais les soucis ne s’arrête pas la … une branche passe au travers du pneu de la voiture, et nous voila a quatre pattes sous la voiture au milieu de la foret … 17.00h, la voix s’ouvre progressivement … mais un arbre est tombé en travers de la piste … nous le portons pour le dégager, quand trois Laos arrive a moto avec des calashnicoff sur le dos ! Ils nous regardent interloqués puis … viennent nous aider a dégager le tronc. 17.30, nous arrivons sur le plateau, sur une piste terreuse mais claire. Nous sommes a quelques kilomètres de Paksong et surtout a une 50ene de kilomètres de Pakse, ville principale du sud du Laos, ou il y a un hôtel tenu par un Français … avec un menu occidental et … du vin … Je tiens a remercier tout particulièrement Jacquie et Brigitte pour leurs énergie positive. Cette journée fut une merveilleuse experience humaine, tant par la fête dans le village, l’entre-aide de six personnes devant l’adversité, mais aussi lorsque nous avons déplacé le tronc en travers de la piste avec (probablement) des rebelles Laos …

LAOS - En route pour le plateau des Boloven - Sud Laos

Au départ de Paksé, nous partons en direction du plateau des Bolovens, réputé pour sa culture du café (l’un des meilleurs au monde), de son the vert ainsi que de ces magnifiques cascades.

Des notre arrivée sur le plateau, nous partons a la recherche de ces grains de café si précieux qui représentent toute la richesse des villageois. Il faut savoir que depuis la mise en place du label Commerce Equitable, les paysans reçoivent 17000 kips soit environ 1,50 euro pour un kilo de café.

Nous commençons a voir au bord de la route des grains de café en phase de séchage sur de grande bâche. Nous empruntons alors une piste afin de pouvoir découvrir cette culture. Nous roulons pendant quelques kilomètres et nous apercevons de grands champs de caféiers. A notre grand désespoir, la récolte était terminée. Heureusement, les paysans avaient laissé tombé quelques grains sur le bord du chemin que je m’empresse de récolter pour faire gouter a Sébastien …
Une biquette avait du aussi emprunter ce chemin avant nous !

LAOS - Demander son chemin ...

Apres avoir descendu la moitié du Laos par les grandes voies conseillées par les guides touristiques, nous n’étions pas satisfait par ce que nous vivions ici … le tourisme se développe au Laos et dans un élan de modernisme, il perd de ses caractéristiques culturelles propres …
Voulant vivre une experience plus authentique, nous choisissons de nous enfoncer dans les campagnes du pays par des chemins que nul guide ne recommande.
Le contraste fut a la hauteur de nos attentes … voir plus encore !
La première difficulté était bien évidement la langue, mais nous triomphâmes de cette première épreuve. La seconde fut d’un point de vue culinaire. Ne pouvant exprimer clairement ce que nous souhaitions, la soupe au gras de cochon fut notre repas matin, midi et soir !
Mais celle qui nous surpris le plus, était la notion de se déplacer : au volant de notre gros 4x4, nous nous arrêtions de village en village pour demander notre route. Apres 15 a 20 mn de “discussion” pour réussir a prononcer le nom du prochain village, les habitants nous montraient gentiment la direction. Et plus nous avancions, plus les chemins se rétrécissaient, pour devenir un simple petit sentier de quelques dizaines de centimètres de large a travers les forets et les champs, nous obligeant a louvoyer entre les arbres et les obstacles … “si eux pouvaient passer sur ces entiers a pied, nous pouvions sans aucun doute en faire de meme avec notre pick up !”
Apres 50km dans des conditions digne du Camel trophy, nous trouvâmes une “autoroute” (voix en terre battue suffisamment large pour notre véhicule (-;).

LAOS - Sur les eaux du Mékong …

Deux jours entassés dans une bétaillère a touristes flottante, assis sur des planches entre les sacs de riz et les volailles, les plus grands plaisirs sont les escales sur les rives du Mékong et les magnifiques paysages… Partis de Houay Xay, a la frontière Nord-Ouest du Laos, nous avons descendus le Mékong vers le sud. Entre les retards de départ, les escales, l’embarquement de marchandises en tout genre (volailles, sacs de riz, mobylettes ...), le voyage aura duré une bonne vingtaine d’heures, pour arriver a Luang Prabang. Une bonne nuit de repos s’impose !